Mon corps est un désert. Ma peau est le linceul de mon torse-engelure. Dans mes veines déferle un foehn : frigide sang Qui étouffe mon cœur de visqueuses brûlures. Puis, trop lourd, coagule, et fige mes tourments. Mes sentiments s’égrènent : ma poitrine est en sable, Mon souffle se gangrène : mes poumons sont friables. Du mur de […]
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